La place et le soutien apporté aux victimes
Hervé Mariton a fait part de sa préoccupation vis-à-vis du traumatisme vécu par les victimes d’atteintes physiques. L’Institut pour la Justice estime que la prise en charge de ces victimes doit être améliorée car l’impact des violences est encore trop souvent encore sous-estimé. Les blessures et les syndromes post-traumatiques peuvent être très longs et sont lourds à porter pour les victimes. La justice doit davantage tenir compte de cela et faire de l’accompagnement des victimes une priorité. Ainsi, l’Institut pour la Justice propose que la victime soit accompagnée par un avocat dès la phase d’enquête.
La visibilité de la peine
L’Institut pour la Justice et Hervé Mariton se sont entendus sur la nécessité de rendre les peines plus visibles. La peine de prison ferme prononcée par le juge est systématiquement différente de la peine exécutée, la faute aux réductions automatiques des peines, des aménagements de peines ou encore des libérations anticipées sous contrainte. L’opacité des peines porte atteinte à la crédibilité de la justice et suscite l’incompréhension de la victime.
L’association a également défendu ses positions afin que naisse un droit d’appel de la victime dans le procès pénal, ou encore pour que la notion de légitime défense soit plus en phase avec l’état de stress et de saisissement de la victime.