Christian Roze

Monsieur et Madame Roze sont les parents de Jérémy, assassiné à Toulouse le 27 février 2011 ; il avait 27 ans.

Jérémy Roze, étudiant en pharmacie de 27 ans a été mortellement poignardé par un jeune délinquant multirécidiviste le 27 février 2011 à Toulouse alors qu’il rentrait chez lui après une soirée passée avec des amis.  Jérémy n’a ni cigarette, ni téléphone dernier cri qui pourrait satisfaire Hicham Ouakki et Driss Arab, âgés de 18 et 20 ans à l’époque, qui sortent une lame. Jérémy meurt poignardé dans le cœur.

Les deux agresseurs ont alors à leur actif une longue liste d’agressions similaires, mais qui n’étaient pas allées aussi loin dans le drame que celle-ci.  En commettant l’erreur d’utiliser les téléphones dérobés à d’autres victimes ce soir-là, la police parvient à retrouver les deux criminels un mois après la mort de Jérémy.

Un premier procès en 2014 condamne Ouakki à la perpétuité et Arab à une peine de 20 ans de prison. Les deux hommes font appel, et un nouveau procès se tient en mai 2017. Même verdict pour les deux criminels. Ouakki, condamné à la perpétuité, se pourvoit en cassation. L’affaire est donc actuellement toujours à suivre.

Lors d’une réunion publique de l’Institut pour la Justice à Toulouse sept mois après le meurtre de Jérémy, Christian Roze a pris la parole ; il déplore alors la lenteur de la procédure judiciaire, évoque « le naufrage complet » pour les familles de victimes qui sont confrontées à la « remise en question de leurs vies ». A ce moment-là, il espérait que la Justice, dans sa procédure, ne viendrait pas «piétiner les victimes collatérales » de ce drame.

Lors d’une réunion publique de l’Institut pour la Justice à Toulouse, Christian Roze est revenu sur le parcours du combattant judiciaire vécu par sa famille.

Le combat de l’Institut pour la Justice

L’application réelle de peines prononcées

100 000 peines de prison ferme sont en attente d’exécution chaque année ! Il faut supprimer les remises de peine automatiques et créer 30 000 places de prison.

L’égalité des droits pour les victimes

Il faut que les victimes bénéficient des mêmes droits que les mis en cause et les délinquants (droit de faire appel, assistance automatique d’un avocat …).

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