Le Canard indique en effet que « Matignon vient de faire savoir à la Chancellerie que, au lieu des 7 000 premières cellules promises pour 2022, il n’y en aurait que 5 000. Quant aux autres on verra plus tard ».

L’Institut pour la Justice, qui n’est pas surpris par ce nouveau reniement, entend dénoncer cette décision irresponsable du gouvernement. Il voit en cette décision, imputée honteusement au mouvement des gilets jaunes, le signe des priorités réelles du pouvoir. Des priorités choquantes, alors même que les derniers chiffres de l’administration pénitentiaire comptent près 14 922 détenus en surnombre.

Il souligne que, sur ce point, le mandat d’Emmanuel Macron n’aura donc rien à envier aux pires heures du mandat précédent, lorsque Christiane Taubira insufflait à la justice son idéologie anti-carcérale avec toutes les conséquences dramatiques qui s’en sont suivies.

Il y a urgence à construire des places de prison en nombre suffisant pour endiguer au plus vite les défaillances du dernier maillon de la chaîne pénale.

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