Le preneur d’otages serait un détenu purgeant une longue peine de prison et ayant déjà été condamné dans diverses affaires, dont un viol et le meurtre d’un codétenu.
Condamné à de multiples reprises pour des séquestrations de personnel de prison, cette prise d’otages, rendue possible notamment par la confection d’une arme artisanale, aurait été sa sixième.
Cette prise d’otage intervient trois mois seulement après la tentative d’assassinat de Mickael Chiolo et de son épouse sur deux surveillants dans cette prison, réputée pourtant être l’une des deux plus sécurisée de France.
Si cette fois-ci le drame a été évité, il s’en est fallu de peu.
L’Institut pour la Justice appelle les autorités à entendre le signal que constitue cette nouvelle agression traumatisante pour le personnel pénitentiaire et à renforcer efficacement ses mesures de sécurité, tant pour la protection des personnels, que pour celle des détenus eux-mêmes.