L’idéologie de Christiane Taubira
Alexandre Giuglaris condamne la politique pénitentiaire de la garde des Sceaux. Face à la surpopulation carcérale, Christiane Taubira a fait le contraire de ce qu’il fallait faire. Elle a rejeté l’idée d’un grand plan de construction de places de prison alors que les moyens nécessaires sont possibles à dégager. Le problème n’est pas technique mais politique. Le gouvernement détermine des priorités et accorde des ressources supplémentaires à l’image de l’augmentation des dépenses destinées à la lutte contre le terrorisme, et ceci, sans qu’aucune augmentation des impôts ne soit programmée.
Aucune amélioration du fonctionnement interne des prisons
En plus de trois années passées à la Chancellerie, Christiane Taubira n’a pas su améliorer le fonctionnement interne des prisons. Rien n’a été fait pour la lutte contre les addictions, l’évaluation de la dangerosité, la lutte contre l’impulsivité, ou encore le travail en prison. La seule politique de la garde des Sceaux était, menée par une idéologie anti-carcérale, de faciliter les sorties et de limiter les entrées en prison. Au final, le bilan de Christiane Taubira se résume à beaucoup de discours et à des mesures rares mais désastreuses.
Le refus catégorique de construire le nombre nécessaire de places de prison
Christiane Taubira n’a également apporté aucune réponse aux difficultés rencontrées par notre justice en matière d’exécution des peines. La solution au stock de 100 000 peines de prison fermes en attente d’exécution passe par la construction d’au moins 20 000 places de prison. Si la précédente majorité avait voté la construction de 24 000 places, Christiane Taubira a annulé cette initiative. 6 500 places supplémentaires ont été promises mais seulement un millier ont été construites. Christiane Taubira estime que la prison créer la récidive, mais cela est faux.
Aucune solution à la sous-dotation de l’Etat
Enfin, Christiane Taubira a également échoué à répondre aux besoins de l’autorité judiciaire en matière de moyens et d’effectifs. La sous-dotation de l’Etat est historique et la gestion des ressources humaines a été mauvaise car il y a une trop forte mainmise des syndicats, notamment du Syndicat de la magistrature, ce qui a pu décourager un certain nombre de vocations.