C’est une évidence, que le gouvernement a hélas mis du temps à reconnaitre. En 2012, avant la présidence de François Hollande, avait été acté un plan de construction de 24 000 places de prison que le nouveau gouvernement s’était ensuite empressé d’enterrer ; l’idéologie portée par Christiane Taubira invitant à vider les prisons plutôt qu’à adapter notre parc carcéral à la réalité de la délinquance.
C’est une évidence, que Jean-Jacques Urvoas lui-même, a mis du temps à reconnaître. En février dernier, il défendait encore l’utilité de construire seulement 12 000 nouvelles places d’ici 2025.
C’est une évidence, que l’Institut pour la Justice défend maintenant depuis des années. Il faut certes saluer ce retour tardif à la raison.
Mais que de temps perdu !
L’une des principales causes de la surpopulation carcérale et de l’inexécution des peines est ce cruel manque de places de prison. Gageons que ces nouvelles places permettront enfin une meilleure exécution des peines, des conditions de détention plus dignes et plus sécurisées pour les détenus et favoriseront également les programmes de réinsertion.