Selon cette enquête, plus d’un Français sur deux (52%) est favorable au rétablissement de la peine de mort. Alexandre Giuglaris, délégué général de l’IPJ, s’est déjà inquiété de ce phénomène sur le Figarovox et au micro de Sud Radio. À leurs demandes de fermeté, les Français n’ont pour réponse du gouvernement que des discours complaisants à l’égard des délinquants.
Depuis près de trois ans, l’Institut pour la Justice s’inquiète des discours et de la politique pénale menée par la garde des Sceaux dont on voit les conséquences dans l’opinion. Les actions visant à amoindrir les peines et à éviter toujours plus la détention ont exaspéré les Français, qui se crispent et soutiennent comme solutions des propositions excessives et dangereuses.
L’Institut pour la Justice est convaincu que la peine de mort n’a pas sa place dans notre arsenal pénal. Renoncer aux crédits de réduction de peine pour les criminels récidivistes, maintenir la rétention de sûreté, appliquer la perpétuité réelle quand elle est prononcée par les magistrats détourneraient les Français des solutions les plus radicales.