La Cour des comptes recense des lacunes intolérables dans le suivi et l’exécution des peines. Juges et conseillers de probation sont totalement débordés par une situation devenue incontrôlable.
L’Institut pour la Justice déplore que la généralisation des aménagements de peines réponde davantage à des logiques de gestion de flux qu’à une juste individualisation des peines dans le respect des victimes. L’État irresponsable a abandonné la protection des citoyens pour des prétextes de coûts.
Cette dérive a une cause connue de tous : la sous-capacité de notre parc carcéral.
L’Institut pour la Justice plaide donc pour la construction de 30.000 places de prison et appelle à une plus juste définition des règles d’aménagement de peines.
On ne peut plus attendre. L’Institut pour la Justice attend de nos responsables politiques qu’ils prennent enfin la mesure de l’urgence de la situation devant des faits inimaginables dans un pays comme la France. Si l’État renonce à assurer la sécurité de ses citoyens, c’est le fondement même de la démocratie qui se brise.