L’Institut pour la Justice salue la première décision avisée de l’ancienne garde des Sceaux en trois années d’exercice qui présente (enfin) sa démission. Désavouée par les Français et par le gouvernement, c’est la fin d’une indécision irresponsable au sommet de l’Etat, notamment sur la politique en matière de lutte contre le terrorisme.
Christiane Taubira, par son idéologie et ses politiques clivantes, aura fait beaucoup de mal à la justice. L’ancienne garde des Sceaux a eu le temps de désarmer notre justice pénale avec sa réforme pénale. Elle n’a cessé de multiplier les discours laxistes qui ont fait monter l’exaspération des Français et des forces de sécurité.
Christiane Taubira laisse la justice dans un état critique. Les prisons, trop peu nombreuses, sont dans des situations explosives. Elle a été incapable de répondre à la sous-dotation budgétaire et aux sous-effectifs du ministère de la Justice, ainsi qu’au scandale des 100 000 peines de prison fermes en attente d’exécution.
L’Institut pour la Justice espère que Monsieur Jean-Jacques Urvoas acceptera le débat, qu’il entendra l’exaspération des Français, et qu’il fera preuve de bon sens et de pragmatisme en abandonnant le projet de suppression de la rétention de sûreté, la réforme sur la justice des mineurs, ainsi que la réforme du Conseil supérieur de la magistrature.