Les deux détenus soupçonnés de préparer une « action violente » imminente étaient incarcérés pour des faits de droit commun, preuve, une nouvelle fois, de la porosité existante entre délinquance de droit commun et terrorisme.
Cette interpellation, qui montre toute l’utilité du renseignement pénitentiaire, pose également la question de la diversification du parc carcéral, alors que près de 2.100 détenus seraient fichés S pour radicalisation islamiste.
Pour permettre une telle diversification, il est urgent de construire des places de prison en nombre suffisant.
L’IPJ invite donc l’exécutif à respecter, au plus vite, son engagement de construire 15.000 places de prison et à déployer des moyens ambitieux pour assurer la sécurité et l’accompagnement des détenus et des personnels pénitentiaires.