Suite à la soirée du rappeur Uzi à Noisiel, qui a rassemblé environ 200 personnes dans la nuit de jeudi à vendredi, les policiers ont reçu l’ordre de ne pas verbaliser les participants. Pour le délégué général de l’IPJ, Pierre-Marie Sève, ce laxisme de l’État dans certains quartiers, créé un sentiment légitime d’injustice de la majorité silencieuse respectueuse des lois.
Dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, à Noisiel en banlieue parisienne, cent à deux cents jeunes se rassemblaient pour fêter un rappeur, Uzi, fierté du quartier. Ils ont partagé un repas géant, sans masque bien entendu, puis ont utilisé les désormais fameux mortiers d’artifice en pleine rue et en pleine nuit, réveillant le voisinage jusqu’à l’arrivée de la police vers deux heures du matin.
Le syndicat de police Alliance a cependant dénoncé une consigne donnée par le commandement ce soir-là: ne pas verbaliser les contrevenants! Si les versions diffèrent, il semblerait en effet que très peu de contraventions aient été dressées pour une fête pourtant au vu et au su de tous.
Il peut sembler logique que la police ait des réticences à dresser des contraventions après un an de restrictions en tout genre, mais cette affaire met en lumière un phénomène plus profond et beaucoup plus grave.