Afghanistan.
Suite à la prise du pouvoir en Afghanistan par les talibans, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé qu’un pont aérien serait mis en place entre Kaboul et Paris. Depuis le 15 août, ce sont donc environ 2000 Afghans qui ont été transférés en France par des avions militaires. Ce pont aérien devait concerner en priorité les personnes ayant collaboré avec l’armée française. Mais déjà un premier couac est mis à jour. Le ministère de l’Intérieur annonce que cinq de ces réfugiés, tout juste arrivés en France, ont été mis sous surveillance renforcée car proches des talibans et ayant été vus circulant dans Kaboul avec des armes à feu. Idem au Royaume-Uni où un autre migrant a été transféré à Birmingham alors même qu’il faisait l’objet d’une interdiction de vol pour terrorisme.
Afghanistan. Un incident voué à se répéter
Ces premiers couacs étaient non seulement prévisibles, mais il y a également fort à parier qu’ils seront suivis de nombreux autres. En effet, ce n’est pas sans raison que des pays comme la Russie de Vladimir Poutine puis l’Autriche de Sebastian Kurz ont annoncé refuser l’accueil de nouveaux arrivants venus d’Afghanistan . Même l’Allemagne a demandé que ces réfugiés soient accueillis dans des pays limitrophes, pas en Europe. L’appréhension d’une nouvelle vague de réfugiés par ces dirigeants est fondée : l’afflux de milliers de migrants, en particulier afghans, mènera inévitablement à une hausse de la délinquance.
Il y a quelques semaines, le Figaro Magazine publiait en exclusivité l’étude de l’Institut pour la Justice : « Y-a-t-il un lien entre délinquance et immigration ? » Cette étude, s’appuyant sur les données des ministères de la Justice et de l’Intérieur, concluait à un lien clair entre immigration et délinquance. Les seuls immigrés étrangers sont ainsi surreprésentés dans toutes les catégories pénales. Par exemple, alors qu’ils constituent 7,4 % de la population en 2019, ils représentaient 17 % des homicides, 18 % des vols avec arme, ou encore 29 % des cambriolages.
Entre autres causes, on peut citer la sociologie des arrivants, souvent plus débrouillards et plus déterminés que ceux restés en chemin, ou l’éloignement des codes culturels comme causes probables de cette surreprésentation des immigrés. Pour ce qui concerne les Afghans, rappelons par exemple qu’un sondage PEW Research Center concluait récemment que 85 % des Afghans étaient favorables à la lapidation.
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