Entretien

Le « sentiment d’insécurité » est-il un « fantasme » alimenté par les « médias » et le « discours populiste » ?L’Institut pour la Justice répond à Éric Dupont-Moretti

Depuis les années 1970, certains affirment que les inquiétudes exprimées par l’opinion publique au sujet de la montée de l’insécurité sont largement dépourvues de fondement et qu’il faut soigneusement distinguer insécurité (objective) et sentiment d’insécurité (subjectif).

Publication
2 septembre 2020
Durée de lecture
0 minutes
Média
Institut pour la Justice

Ainsi, tout récemment, le ministre de la justice, Éric Dupond-Moretti a refusé d’utiliser le terme « ensauvagement » au motif que celui-ci entretiendrait « le sentiment d’insécurité ». Il a ajouté que le « sentiment d’insécurité » était de l’ordre du « fantasme » et qu’il était nourri par « les difficultés économiques », « certains médias » et « le discours populiste ».

Mais, contrairement à ce qu’affirme le ministre de la justice, le sentiment d’insécurité n’est pas une vue de l’esprit : il découle d’une juste appréciation de la réalité. Dans l’état actuel de la France et de ses institutions, il est rationnel de ne pas s’y estimer en sécurité, comme le montre en détails l’Institut pour la Justice dans une longue étude intitulée : « L’insécurité est-elle un sentiment ? »

Lien vers l’étude : https://www.institutpourlajustice.org/content/2020/02/Sentiment-dinsecurite.pdf

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