Communiqué de presse

7 septembre 2018

Libération de la parole ou libération de la violence ?

L’Institut pour la Justice, think tank citoyen œuvrant pour une justice plus protectrice des citoyens et plus équitable à l’égard des victimes, prend acte du bilan sécurité 2018 présenté hier par le ministre de l’Intérieur et s’inquiète vivement de l’augmentation de 7,5% du nombre des coups et blessures volontaires qui passent de 129.000 à 139.000 faits recensés.

Bien qu’il entende que les femmes en seraient les premières victimes, notamment au sein de la sphère familiale, où elles représenteraient 6 000 cas sur les 8 000 nouveaux faits enregistrés dans ce cadre, l’Institut pour la Justice s’inquiète de voir le Gouvernement imputer un peu vite cette hausse au « mouvement de libération de la parole des femmes », alors même que les violences de nature sexuelle progressent déjà de leur côté de 23,1 %.

L’Institut pour la Justice qui ne nie pas une incidence possible du « mouvement de la libération de la parole » sur ces chiffres, y voit également et surtout le signe inquiétant d’un ensauvagement face auquel la Justice doit être dotée de moyens juridiques et financiers conséquents. 

A la veille de l’examen du texte de loi de programmation pour la justice, il entend donc rappeler chaque parlementaire à prendre ses responsabilités. 

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