Bien qu’il entende que les femmes en seraient les premières victimes, notamment au sein de la sphère familiale, où elles représenteraient 6 000 cas sur les 8 000 nouveaux faits enregistrés dans ce cadre, l’Institut pour la Justice s’inquiète de voir le Gouvernement imputer un peu vite cette hausse au « mouvement de libération de la parole des femmes », alors même que les violences de nature sexuelle progressent déjà de leur côté de 23,1 %.
L’Institut pour la Justice qui ne nie pas une incidence possible du « mouvement de la libération de la parole » sur ces chiffres, y voit également et surtout le signe inquiétant d’un ensauvagement face auquel la Justice doit être dotée de moyens juridiques et financiers conséquents.Â
A la veille de l’examen du texte de loi de programmation pour la justice, il entend donc rappeler chaque parlementaire à prendre ses responsabilités.Â