Le porte-parole de l’Institut pour la Justice explique notamment que cette loi, si elle était votée, permettrait au pouvoir d’empêcher à certaines personnes – par le truchement du préfet – de se rendre à des manifestations pour exprimer sur la voie publique leur désaccord de la politique menée par ce même pouvoir. Difficile en effet pour lui de ne pas y voir un risque de dérives… Me Jeanson observe qu’il est certainement moins risqué de laisser cette prérogative à l’autorité judiciaire qui, bien qu’imparfaite, semble malgré tout moins susceptible de se voir reprochée dans ce cas d’être à la fois « juge et partie » .