Des interpellations tardives qui portent atteinte à l’autorité de l’Etat
Trois mois auront été nécessaires pour arriver à l’interpellation des possibles auteurs des émeutes de Moirans. Alexandre Giuglaris regrette un si long un délai. L’inaction de l’Etat au moment des faits, sans doute justifiée par un défaut d’éléments pour les policiers, avait heurté l’opinion qui ne comprenait pas pourquoi l’Etat peinait tant à asseoir son autorité. L’Etat tente maintenant de rattraper cette défaillance.
Ce retard porte incontestablement atteinte à l’autorité de l’Etat. Alexandre Giuglaris émet des doutes sur les moyens mis en oeuvre pour retrouver les responsables de ces méfaits si une telle médiatisation n’avait pas eu lieu. Il s’interroge sur la possibilité de donner réponse pénale qui permettra de restaurer l’autorité de l’Etat.
Une exécution juste des peines pour restaurer l’autorité de l’Etat
Quelques affaires ont été des révélateurs de l’affirmation de l’autorité de l’Etat. Alexandre Giuglaris prend les exemples récents des condamnations pour apologie du terrorisme au lendemain des attentats, mais les Français veulent que cesse la laxisme de la justice du quotidien qui affaiblit l’autorité de l’Etat. Cette attente insatisfaite explique que seuls 44% des Français ont confiance dans leur justice.
Ainsi, la justice a besoin de sortir des laxismes idéologique, politique, ainsi que celui résultant du manque de moyens, et de mettre fin au scandale de l’inexécution des peines.