L’Institut pour la Justice tient ici à saluer l’indépendance des magistrats qui ont permis, au terme de longues pérégrinations judiciaires, à ce procès de se tenir. Il appelle à ce que ce même esprit d’indépendance soit respecté afin que la justice soit rendue avec sérénité dans cette affaire dont la portée et le discrédit jeté à tort sur l’ensemble de la magistrature outrepasse de très loin le cadre d’une simple « blague potache ».
Celle qui fut la présidente du Syndicat de la Magistrature au moment de ces faits devra répondre de ces outrances qui, allant jusqu’à présenter sur ce mur des parents de victimes, ont piétiné non seulement toute apparence d’impartialité nécessaire à la fonction suprême de juger, mais aussi les règles de la décence la plus élémentaire.
Le contexte actuel de défiance grandissante des Français à l’endroit de leur Justice commande la tenue d’un procès affrontant en profondeur, avec sérieux et impartialité, les dérives ayant conduites à cette affaire devenue symbolique.