L’Institut pour la Justice s’interroge d’abord sur la capacité réelle à incarcérer les djihadistes de retour, alors même que des records de surpopulation carcérale sont battus chaque mois.
L’Institut pour la Justice s’interroge ensuite sur les conditions d’incarcération de ces détenus. L’isolement de chacun semble impossible à mettre en oeuvre. L’isolement collectif est-il opportun ? Devront-ils être disséminés dans différents établissements à l’heure où le prosélytisme bat son plein dans les prisons ?
Par ailleurs, l’Institut pour la Justice rappelle au Ministre de l’Intérieur que si ces individus « sont des Français avant d’être djihadistes », il n’en demeure pas moins qu’ils ont pris les armes contre leur pays et qu’ainsi, ils sont désormais, pour la majorité des Français, autant des traîtres que des ennemis de la nation.