Communiqué de presse

24 août 2018

Nouveaux crimes revendiqués par Daech commis par un « déséquilibré » fiché S et radicalisé

L’Institut pour la Justice, think tank citoyen œuvrant pour une justice plus protectrice des citoyens et plus équitable à l’égard des victimes, fait part de sa tristesse suite aux meurtres perpétrés ce matin à Trappes et déjà revendiqués par l’Etat islamique, qui aurait causé la mort de deux victimes et en aurait blessé deux autres. Il exprime sa compassion aux victimes et leurs proches et salue l’action et le professionnalisme des services de Police dont la réactivité et l’efficacité ont sans doute permis d’éviter d'autres victimes.

Bien que prudent sur la nature terroriste de ce drame qui pourrait présenter également les traits d’un « drame familial », L’Institut pour la Justice relève néanmoins que Kamel S. était fiché S pour apologie de terrorisme, qu’il figurait au FSPRT et que, licencié de son emploi de chauffeur de bus pour « non-respect des règles de la laïcité », il présentait le profil d’un radicalisé.

L’Institut pour la Justice déplore la façon avec laquelle les pouvoirs publics continuent de présenter comme « déséquilibrés » les auteurs de tels actes dont le décès a pourtant rendu impossible la réalisation d’expertises psychologique ou psychiatrique permettant d’en l’attester. Il y voit surtout un artifice de communication pour masquer le niveau élevé de menace terroriste en France. 

Au lendemain de la révélation par la presse de « la libération d’un djihadiste présumé après l’erreur d’un juge », l’Institut pour la Justice rappelle enfin que cette dernière attaque ne doit pas faire oublier une autre menace plus prégnante encore : la libération prochaine de nombreuses personnes condamnées pour fait de terrorisme et dont la dangerosité nécessitera d’améliorer encore la capacité de suivi de nos services. 

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