Bien que prudent sur la nature terroriste de ce drame qui pourrait présenter également les traits d’un « drame familial », L’Institut pour la Justice relève néanmoins que Kamel S. était fiché S pour apologie de terrorisme, qu’il figurait au FSPRT et que, licencié de son emploi de chauffeur de bus pour « non-respect des règles de la laïcité », il présentait le profil d’un radicalisé.
L’Institut pour la Justice déplore la façon avec laquelle les pouvoirs publics continuent de présenter comme « déséquilibrés » les auteurs de tels actes dont le décès a pourtant rendu impossible la réalisation d’expertises psychologique ou psychiatrique permettant d’en l’attester. Il y voit surtout un artifice de communication pour masquer le niveau élevé de menace terroriste en France.
Au lendemain de la révélation par la presse de « la libération d’un djihadiste présumé après l’erreur d’un juge », l’Institut pour la Justice rappelle enfin que cette dernière attaque ne doit pas faire oublier une autre menace plus prégnante encore : la libération prochaine de nombreuses personnes condamnées pour fait de terrorisme et dont la dangerosité nécessitera d’améliorer encore la capacité de suivi de nos services.