Le délégué général de l’Institut pour la Justice explique notamment que le mécontentement de l’opinion publique à l’égard de Christiane Taubira peut notamment être du « aux symboles que la Garde des Sceaux a mis en avant. Dès sa nomination, la ministre de la Justice a souhaité aller assister à un match de sport entre détenus plutôt que de s’intéresser aux victimes de ces détenus… Toutes ses premières déclarations n’ont eu pour objectif que de critiquer les lois de la précédente majorité et d’annoncer leur démantèlement malgré le soutien de l’opinion publique à celles-ci. Je pense, par exemple, aux peines plancher contre les récidivistes. »
Il insiste : « Doit-on juger d’une politique pénale à la manière dont sont traitées les victimes ? Cela paraît tout de même le minimum que l’on puisse envisager. Alors que faut-il penser ou craindre, lorsque l’on sait que Christiane Taubira travaille étroitement avec le Syndicat de la Magistrature qui s’est brillamment illustré lors de la découverte du « mur des cons » dans ses locaux ? Sur ce mur de la honte, où figuraient de nombreux leaders politiques, intellectuels ou journalistes, on a également signalé la présence de deux pères de jeunes filles assassinées par des récidivistes dans des conditions ignobles et qui se sont engagés pour demander une justice plus ferme. La mainmise du Syndicat de la Magistrature sur le ministère de la justice sous Mme Taubira n’est plus à démontrer. Mais avec ce « mur des cons », les Français ont enfin découvert, sidérés, ce à quoi « s’amusent » certains de leurs magistrats. Un choc à la mesure du mécontentement à l’égard de notre justice. »
Il parle également « d’un « deux poids, deux mesures » qui est installé à la chancellerie lorsque les assaillants d’un RER n’ont aucune peine de prison, à l’inverse d’un opposant à la loi Taubira. Plus symptomatique encore, alors que la Garde des Sceaux ne cesse d’initier une politique toujours plus laxiste, elle demande par voie de circulaire officielle que les manifestants bretons des bonnets rouges soient sanctionnés particulièrement sévèrement. Ce « deux poids, deux mesures », c’est enfin le projet du gouvernement d’abaisser l’âge de vote à 16 ans pour les élections locales mais la volonté de supprimer les tribunaux correctionnels pour mineurs récidivistes âgés de 16 à 18 ans, au nom du respect de leur minorité…»