Alexandre Giuglaris comprend l’émotion suscitée par ce crime, mais s’oppose et dénonce l’idée de rétablir cette peine. Il montre également que la popularité croissante de la peine de mort est antérieure à ce drame comme il avait pu le dénoncer dans une tribune au Figaro.
Le fait qu’un Français sur deux soit favorable à la peine pose la question de la perception de la politique pénale menée par la garde des Sceaux. Ces mesures et discours laxistes, qui présentent les délinquants comme des victimes de la société, désespèrent l’opinion et lui laissent le sentiment que seule la peine de mort est une réponse face à ce type de tragédie.
Pourtant, d’autres solutions pragmatiques qui rassureraient l’opinion et réduiraient la récidive sont pratiquées à l’étranger comme les thérapies cognitives, efficaces contre l’impulsivité, les traitements inhibiteurs de libido, ou encore l’évaluation de la dangerosité. Il faut considérer cette popularité de la peine de mort comme une demande de fermeté et de sécurité.