La politique pénale désastreuse de la garde des Sceaux
Alexandre Giuglaris, délégué général de l’Institut pour la Justice, dénonce le message désastreux envoyé par le gouvernement et la chancellerie. A regarder la politique pénale menée actuellement, il semble que la justice a vocation à défendre de plus en plus les délinquants au mépris des citoyens honnêtes.
La constat de départ de la garde des Sceaux est que le délinquant serait, selon elle, victime des injustices de la société et ne serait donc pas pleinement responsable de ses actes. Par sa politique pénale, Christiane Taubira semble tout faire pour éviter la prison au délinquant, et quand il s’y trouve, tout faire pour qu’il en sorte le plus rapidement possible.
La réforme pénale porte atteinte au bon fonctionnement de la justice
Alexandre Giuglaris défend que l’une des meilleures armes contre la délinquance est la certitude de la peine. Il faut donc une politique pénale qui oeuvre pour que les actes de délinquance soient sanctionnés et que la peine prononcée soit exécutée. Cependant, l’action de la garde des Sceaux va à rebours de ces impératifs. La réforme pénale a considérablement ralenti et complexifié les procédures à l’image de la contrainte pénale et du coup de frein donné aux comparutions immédiates. Tout ce qui permettait à la justice de fonctionner rapidement et efficacement a été touché.
Cette réforme s’est résumée à la mise en place de mesures visant à éviter au maximum la prison au délinquant ou à lui permettre de la quitter le plus vite possible comme en témoignent les libérations sous contrainte anticipées qui vont faire sortir à mi-peine un nombre important de détenus.