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Prisons, où est l’urgence ? L’IPJ répond au Pèlerin

Dans le contexte de la grogne des surveillants pénitentiaires, le Magazine Pèlerin a interrogé Me Guillaume Jeanson sur les solutions préconisées par l'Institut pour la Justice.
Il propose, notamment, de construire des prisons ouvertes pour les détenus les moins dangereux.

Publication
6 février 2018
Durée de lecture
0 minutes
Média
Pèlerin

Me Guillaume Jeanson, aux côtés de Denis Salas, magistrat et président de l’Association française pour l’histoire de la justice et Michel David, psychiatre, président de l’Association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire, donne son regard sur la situation des prisons en France.

Il explique que « des conditions de détention indignes empêchent de faire de la peine de prison un moment utile pour les détenus, les victimes et la société. »

Et propose donc de construire des prisons ouvertes pour les détenus les moins dangereux. « Arrêtons d’enfermer ensemble les personnes condamnées pour délits routiers et celles pour violences. Ces prisons nécessiteraient une sécurité allégée. Elles seraient moins coûteuses et plus rapides à construire. »

Il donne d’ailleurs à cet égard l’exemple de la prison de Casabianda en Corse, où les détenus font des travaux agricoles.

Le porte-parole de l’IPJ appuie sur un sujet qu’il ne faut surtout pas contourner : la nécessité de généraliser le travail en prison.

 

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