Les conseillers de probation sont chargés d’assurer le suivi des personnes condamnées en et en dehors des prisons. Mais leur important sous-effectif et leur manque cruel de moyens met à mal l’accomplissement de leurs missions. La réforme pénale qui devait venir à leur aide a fait un flop.
Une situation fermement condamnée par l’Institut pour la Justice qui estime que le bon fonctionnement de la justice, et notamment l’efficacité des aménagements de peines, dépend de la capacité des services de probation d’effectuer correctement leur travail. Leur sous-effectif complique considérablement leur mission. C’est ainsi le sens même de certaines mesures qui est remis en cause. Guillaume Jeanson, porte-parole de l’Institut pour la Justice, rappelle que « qui dit libération conditionnelle dit mesure d’aide et de contrôle pendant un certain délai, c’est ce qui est censé être efficace. C’est le travail des agents de probation. Mais, étant en sous-effectif, ils ne peuvent plus assurer un suivi convenable. ». Une situation déplorable qui a conduit au désaveu de la politique menée par Christiane Taubira par le Gouvernement.