Les Tribunaux correctionnels pour mineurs ont pour vocation de répondre à la délinquance juvénile la plus active pour laquelle toutes les autres procédures ont échoué. Leur suppression marque un désarmement pénal grave et inopportun qui délivre un message d’impunité à l’heure où notre justice ne parvient pas à faire face à l’inexécution des peines qu’elle prononce.
Ce retrait est aussi une défiance à l’égard des Français dans leurs attentes en matière de justice ; rappelons que 275 000 personnes ont signé la pétition de l’Institut pour la Justice demandant le maintien de ces tribunaux.
Au regard des chiffres inquiétants de la délinquance juvénile qui a augmenté de 575% depuis 1990, représentant plus d’un quart des mis en cause pour des faits de viols et de vols, la solution de nos élus serait donc de ne rien faire ?
L’Institut pour la Justice refuse catégoriquement cette politique de l’autruche qui ne répond pas à la violence à laquelle est exposée notre jeunesse ainsi que l’ensemble de nos concitoyens.