L’Institut pour la Justice salue la prise de conscience des principaux maux impactant notre justice. Si la complexité de l’institution judiciaire et les délais déraisonnables des procédures étaient déjà unanimement admis, le Premier ministre reconnaît l’importance de l’extension du parc carcéral ainsi que l’injustice que représente l’inexécution des peines de prison ferme. L’Institut pour la Justice se félicite que ces deux maux qu’il dénonce depuis des années soient enfin reconnus comme des chantiers prioritaires.
Par ailleurs, l’Institut pour la Justice préconise la construction de 24.000 places de prison supplémentaires. Ainsi l’annonce de 15.000 nouvelles places va, certes, dans le bon sens mais demeure néanmoins insuffisante pour permettre l’encellulement individuel et l’exécution de l’ensemble des peines de prison ferme prononcées.
L’Institut pour la Justice salue l’orientation annoncée par le Premier ministre. Il espère qu’il s’en montrera fidèle et demeurera en conséquence vigilant quant à sa déclinaison concrète.