Alexandre Giuglaris, délégué général de l’IPJ, a fait part des préconisations de l’association pour rapprocher les citoyens de leur justice et de leurs représentants politiques avec une préoccupation partagée avec le Président de la HATVP : renforcer la transparence et la moralisation de la vie publique. Parmi les nombreuses recommandations et propositions avancées par l’association, on peut citer : la possibilité d’une peine d’inéligibilité à vie des responsables politiques et publics après évaluation et application des dispositifs existants, l’application des règles de transparence à certains hauts magistrats, dirigeants de groupes de presse ou de grandes associations bénéficiant de fonds publics, ainsi que le strict respect du devoir de réserve des magistrats, et s’il ne peut être garanti, la transparence sur l’appartenance syndicale des magistrats, accompagnée d’un droit de récusation pour le justiciable.
La transparence de la vie publique suppose le strict respect de la déontologie assortie de sanctions dissuasives et automatiques pour les responsables reconnues coupables de méfaits. Il en va de la crédibilité et du bon fonctionnement de nos institutions, socle de notre État de droit.