La méthode du gang était simple : attendre devant les écoles des jeunes filles, les séduire, les droguer, et passer à l’acte à plusieurs. Il est même rapporté que les bourreaux allaient jusqu’à enlever les fillettes chez elles, en pleine nuit, pour les ramener le lendemain matin, traumatisées. Le profil des jeunes victimes est toujours similaire, ce sont des filles isolées, décrites comme « fragiles », et issues de familles pauvres.
Au fil des années, les grooming gangs se sont multipliés dans le pays, et les victimes se sont accumulées.
Pourtant, peut-être n’avez-vous jamais entendu parlé de cette sombre affaire?
Si c’est le cas, les médias ont alors réussi leur coup. Si cette histoire sordide n’a pas fait les unes des journaux, c’est parce que le profil des agresseurs dérangeait tous les acteurs de cette enquête. En effet, ces derniers sont tous d’origine pakistanaise. Alors, la presse s’est bien évidemment tenue d’en parler, afin de ne pas être accusée de racisme. Mais la presse n’est pas la seule.
Déjà , en amont, la police a caché les preuves, intimidé les victimes pour ne pas qu’elles témoignent, ou encore perdu les dossiers. Pour quelle raison ? Là encore, par crainte d’être accusée de racisme en dévoilant l’identité des bourreaux.
Tout ce petit monde a occulté sciemment, même durant la fameuse période #MeeToo, la terrible histoire des violeurs pakistanais.
Il a fallu attendre 2018 pour que cette affaire éclate au grand jour, grâce à l’enquête menée par le journal Sunday Mirror, qui dénonce la lâcheté des différentes institutions.
Après la police, puis la presse, et malgré la révélation et le choc qu’elle a provoqué, la justice en dernier lieu a elle aussi fait preuve de faiblesse et de lâcheté. Selon le journal Le Monde, durant l’audience, le chef d’un des gangs provoque le juge, mais surtout, les victimes. Il affirme « vous, les Blancs, vous entraînez vos filles à boire et à faire du sexe. Quand elles nous arrivent, elles sont parfaitement entraînées ».
Dans un des nombreux procès ayant suivi cette affaire, deux des agresseurs – sur les cinq – ont eu droit à une remise de peine. Le premier a purgé une peine de moins de 4 ans sur les 8 prévus initialement, et le second a été incarcéré seulement 2 ans et demi sur les 6 ans requis. En outre, bien cachés derrière la Convention européenne des droits de l’Homme, les criminels n’ont pas non plus été expulsés du pays.
Face à l’idéologie, la police d’abord, les médias ensuite, la justice enfin, ont cédé.
Si cette histoire s’est produite en Angleterre, nous ne sommes pas à l’abri que de tragiques événements similaires soient un jour découverts en France. En effet, comme l’a justement souligné le ministre de la famille anglais de l’époque, Tim Loughton, « le politiquement correct et les susceptibilités raciales ont constitué un problème », or, il est tout à fait possible que ce « problème » arrive en France.
L’idéologie politiquement correcte étant plus que d’actualité, la peur de condamner et de dénoncer les faits criminels est un réel risque. Et, si par malheur, il y avait dénonciation, la Convention européenne des droits de l’Homme et ses généreux principes protecteurs des droits et libertés des individus ne manquera pas de protéger les criminels !
C’est d’ailleurs pourquoi il est nécessaire que des acteurs comme l’Institut pour la Justice ou d’autres associations fassent entendre leur voix et tirent la sonnette d’alarme sur les dangers qui nous guettent.