Actualité

19 mai 2023

Le policier de Nanterre a demandé à sortir de prison

Et la réponse vient de tomber.

Cher ami(e) de la Justice,

10 jours.

Cela fait maintenant 10 jours que le policier de Nanterre n’a pas vu sa famille.

Et, après la nouvelle reçue hier, cela risque de continuer pour peut-être plusieurs semaines…

La chambre de l’instruction vient de rendre une nouvelle décision

L’affaire « Nahel » a commencé mardi dernier. Dans la journée, le policier a donc été placé en garde à vue, c’est-à-dire retenu en prison.

Puis, jeudi, après que le procureur ait expliqué par A+B que le policier a bien fait de tirer, il annonce cependant qu’il sera placé en détention provisoire. Tout simplement incompréhensible.

Ce policier, abandonné par tous les élus, à commencer par le Président de la République, a donc été placé à l’isolement à la prison de la Santé à Paris.

Comme les criminels qu’il avait l’habitude d’arrêter…

Par l’entremise de son avocat, ce policier a naturellement fait appel de sa détention devant la chambre de l’instruction.

Et celle-ci a rendu sa décision hier après-midi. 

C’est un refus… Et le pire, c’est un des motifs : celui « d’éviter de nouvelles émeutes », selon RTL.

Mais, pourtant, cette justification est à la limite de l’indécence ! « Ce dernier argument choque son avocat, Me Laurent-Franck Liénard », selon ce même article.

Car en effet, comme je l’ai dit sur le Figaro Live hier, les émeutes ne sont pas le fait du policier : elles sont le fait de 40 ans de laxisme judiciaire, migratoire et sécuritaire !

FigaroLive

Alors, l’État n’a pas à se défausser de sa responsabilité en sacrifiant la liberté de ce policier. Ce n’est pas au policier de prendre à sa charge toutes les incompétences de l’État depuis 40 ans !

Mais, dans ce dossier, tout est politique.

Ce policier n’est pas jugé comme un citoyen normal : il est encore en détention provisoire simplement car il est policier.

Il est considéré par la justice comme un sous-citoyen, n’ayant pas les mêmes droits que vous ou moi. Tout ça car il a choisi de s’engager pour protéger les honnêtes gens !

Il reste une chance

Cette décision de la chambre de l’instruction est un coup dur pour le policier.

Il avait fait appel dès qu’il a été placé en prison… Car il ne supporte pas d’être traité comme un criminel, lui le père de famille plusieurs fois décoré.

Et maintenant, il se résout à rester encore quelques temps en prison…

Mais il reste un espoir : un pourvoi en cassation.

C’est une sorte d’appel contre la décision de la chambre de l’instruction. Une procédure complexe et lourde mais qui pourrait fonctionner.

Cela pourrait fonctionner car, vous l’avez compris, ce dossier n’est pas judiciaire, mais politique.

Si les citoyens ordinaires mettent la pression sur l’État et la Justice, il se pourrait bien que la justice soit rétablie, que ce policier soit jugé comme n’importe quel citoyen.

La cagnotte de soutien à sa famille a rassemblé près de 45 000 donateurs. Et la pétition de l’Institut pour la Justice vient de dépasser ce nombre : nous venons d’atteindre les 50 000 signataires !

Si vous n’avez pas encore signé cette pétition, je vous demande de le faire, au nom de la justice, et pour mettre l’État devant ses propres responsabilités. 

Si vous avez déjà signé cette pétition, il est certain que certains de vos amis ou de votre famille ne l’ont pas encore fait. Partagez ce mail en y ajoutant un petit mot, à l’adresse de vos amis, de vos enfants, de vos frères et sœurs, de vos cousins !

Car la Justice doit être la même pour tous, elle ne doit JAMAIS se compromettre avec la politique.

JE SIGNE

Un immense merci d’avance,

Pierre-Marie Sève

Directeur de l’Institut pour la Justice

PS : Certains journalistes m’ont demandé si la détention du policier n’avait pas à voir avec sa sécurité. Non, non et encore non : si ce policier était libre et pouvait retrouver sa famille, sa protection serait la mission prioritaire du ministère de l’Intérieur, croyez-moi.

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