Cher(e) ami(e) de la Justice,
Il y a une semaine, l’Institut pour la Justice dévoilait un très grave exemple de laxisme.
Et des dizaines de personnalités le relayaient : le journaliste écolo Hugo Clément, Marion Maréchal, la sénatrice écologiste Mélanie Vogel…
« Je viens de tomber sur une affaire là, c’est fou »
Je vous en ai déjà parlé : l’Institut pour la Justice a créé un « observatoire du laxisme judiciaire » sur le site Twitter.
Tous les matins, mon équipe étudie les journaux régionaux et locaux.
Et nous relevons soigneusement toutes les décisions de justice scandaleuses… et nous les relayons avec l’Observatoire du laxisme.
La semaine dernière, nous en avons trouvé une qui battait des records.
Voici le message que m’a envoyé mon collègue François :
« Je viens de tomber sur un article là, je suis un habitué des affaires maintenant, mais là c’est fou. »
Et en le lisant, en effet, je tombe de ma chaise :
« Cinq ans de prison avec sursis pour l’Armentiérois ayant violé une fillette de trois ans. »
C’est l’histoire d’une petite fille, placée chez sa nourrice. Un jour, la petite fille se plaint, auprès de sa nourrice, de douleurs.
En outre, elle dit que le fils de la nourrice, 19 ans, l’a « touchée ».
La nourrice prévient les parents de la petite, tout en minimisant l’affaire.
Mais le papa, inquiet, emmène tout de même sa fille à l’hôpital. Et là, le médecin confirme le viol.
Arrêté par la police, le pédophile avoue (mais est laissé libre en attendant son procès évidemment)…
Puis, 4 ans plus tard (!), le procès s’ouvre. À la barre, l’accusé se justifie en disant qu’il n’avait jamais eu de relations sexuelles avant, « je voulais essayer »…
Comme si cela pouvait justifier son acte !
Et pire encore, alors que le procureur demande 6 ans de prison ferme (une peine déjà légère…), la cour ne prononce que 5 ans de prison avec sursis complet !
Dé-li-rant.
Des célébrités reprennent notre info.
Cet article avait été publié dans La Voix du Nord le 3 mai, personne n’en avait parlé.
Nous en avons pris connaissance le 4 mai au soir, et nous l’avons immédiatement posté sur le réseau social Twitter.
Et dans les heures qui ont suivi, l’information était transférée des milliers de fois…
Des centaines de milliers d’internautes ont vu cette information (peut-être même vous !) et ont réagi.
Ce n’est pas la première fois que notre « observatoire » permet de mettre en avant une décision laxiste.
Et à chaque fois, cela permet à de plus en plus de Français de comprendre l’urgence de réformer notre système.
La Justice est si laxiste que tout le monde le réalise, même un journaliste de gauche comme Hugo Clément ou Mélanie Vogel, sénatrice écologiste.
Une affaire qui n’est pas isolée
En fait, il faut aussi savoir que la Justice est particulièrement laxiste pour les crimes contre les enfants.
Cela fait plusieurs mois que nous le remarquons :
– Un homme a filmé une fillette de 12 ans à la piscine. Il n’a été condamné qu’à 10 mois de prison avec sursis. (Actu.fr)
– Un multirécidiviste a attouché le fils mineur de sa conjointe. Il consultait aussi des images pédopornographiques. Il n’a été condamné qu’à 2 ans de prison. (BFMTV)
– Un cuisinier de Seine-Saint-Denis, ayant tenté d’enlever une fillette de 9 ans, et dont le téléphone contenait des images choquantes, a été libéré en attendant son procès. (Le Parisien).
– Un homme ayant agressé sexuellement une fillette en 2011 n’avait été condamné qu’à 18 mois de prison avec sursis. Il en a donc profité pour faire 26 victimes. (Ouest France)
Récemment, une député LREM déclarait à l’Assemblée nationale que 10% des enfants ont été victimes d’inceste au cours de leur vie.
Comment expliquer alors que le tribunal de Boulogne-sur-Mer ne condamne un homme, ayant abusé de son petit-fils de 11 ans pendant des années, qu’à 18 mois de prison ?
Selon le journal Nord Littoral, le petit garçon a même tenté de se suicider… Et le grand-père avait déjà été condamné il y a 3 ans pour des faits similaires ! Relâché par la Justice !!
Une justice comme celle-ci est tout simplement criminelle !
Et c’est encore un fait divers que l’Institut pour la Justice a permis de faire connaître au public.
Et l’Institut pour la Justice continuera ce travail jusqu’à la révolution pénale que nous attendons ! (car oui, il faudra changer la Justice de la cave au grenier).
Vous pouvez soutenir notre travail en faisant un don à l’Institut pour la Justice. Cliquez ici pour faire un don.
Avec tout mon dévouement,
Pierre-Marie Sève
Directeur de l’Institut pour la Justice
PS : vous pouvez réagir à ce mail en me répondant directement !