L’Institut pour la Justice a pu peser sur le débat et la réflexion à l’université.
Pierre-Marie Sève a évoqué l’histoire des violences sexuelles en France, leur reconnaissance, leur prise en compte et leur répression.
D’abord considéré comme banal par les institutions et les personnes elles-mêmes, le viol a été progressivement pris en compte comme une violence grave.
Mais encore aujourd’hui, le phénomène de « correctionnalisation judiciaire » minimise le viol et laisse leurs auteurs dans l’impunité. Les viols sont ainsi jugés comme agressions sexuelles et non pas comme viols, ce qui entraine des peines plus légères pour leurs auteurs.