A l’Assemblée générale des anciens jurés du Nord, l’IPJ interroge le sénateur Jean-René Lecerf
L’association des Anciens jurés de la cour d’assises du Nord est une association « amie » de l’Institut pour la Justice. Elle partage notamment avec l’IPJ le souhait d’une exécution effective des peines prononcées par les tribunaux – et tout particulièrement celles prononcées par des jurys populaires.
L’IPJ s’est donc rendu avec plaisir à l’assemblée générale de cette association. Jean-René Lecerf, sénateur du Nord et rapporteur du projet de loi pénitentiaire, était également présent et s’est exprimé à la tribune.
Le représentant de l’IPJ, prenant l’assistance à témoin, s’est alors interrogé sur les conséquences de certains articles du projet de loi pénitentiaire – ceux qui tendaient à remettre en liberté les condamnés à deux ans de prison ferme.
L’IPJ sensibilise les avocats
Lex Fides, réseau professionnel comprenant 600 avocats dans toute la France, a donné la parole à l’Institut pour la Justice à l’occasion de son assemblée générale.
Les représentants de l’IPJ en ont profité pour informer l’assemblée des conséquences juridiques des articles 46 et 48 du projet de loi pénitentiaire.
L’IPJ rencontre le secrétaire général du syndicat d’officiers de police
« Synergie Officiers »
Bruno Beschizza (photo ci-dessus), secrétaire général de Synergie Officiers, a bien voulu recevoir le délégué général de l’Institut pour la Justice.
L’IPJ et Synergie partagent un certain nombre d’idées communes sur les défauts du système judiciaire. Cet échange fructueux a d’ailleurs conduit à la publication ultérieure d’un entretien formalisé.
Les responsables de Synergie partageaient les inquiétudes de l’IPJ sur la loi pénitentiaire. En témoigne notamment ce communiqué de presse ou cet extrait d’article du Monde (le 31 août) :
Ensuite sur le plan judiciaire, surveillé de près par les policiers, alors que se profilent la réforme de la procédure pénale – avec la remise, mardi 1er septembre, des conclusions de la commission Léger au président de la République – et le vote de la loi pénitentiaire, à l’Assemblée nationale. « Ça ne sert à rien de nous inviter à interpeller plus et mieux s’il n’y a pas de suite judiciaire. La prochaine loi pénitentiaire risque de remettre en cause notre travail. Je m’inquiète du découragement des policiers et des habitants », estime ainsi Bruno Beschizza, secrétaire général de Synergie (officiers), convaincu que le texte a surtout pour vocation de vider les prisons surchargées. « C’est un non-sens de nous demander de faire baisser la délinquance et de préparer ce type de texte de loi », ajoute le syndicaliste.