Actualité

28 septembre 2023

Un criminel tente de le tuer.. puis le juge l’emprisonne !

Vous ne pouvez pas laisser passer cette décision ahurissante…

Cher lectrice, cher lecteur,

Je vous préviens, cette affaire est tout simplement hallucinante.

Vous pouvez légitimement penser que si vous êtes attaqué par des voyous en France, la Justice vous donne 2 choix :

– soit vous laissez faire, et peut-être mourir. 

– soit vous défendre et alors finir en prison. 

Nous en avons encore eu une confirmation cette semaine…

« J’ai tiré en l’air, puis au sol. »

Le 2 septembre dernier, en soirée, un grand festival avait lieu à Mayotte. 

Patrick, 50 ans, a profité des festivités et rentre chez lui à moto en début de soirée.

Mais en chemin, il rencontre un groupe de jeunes délinquants, comme il en existe tant à Mayotte.

Selon le journal Ouest-France, ils le désarçonnent de sa moto, puis le poursuivent à pied jusqu’à une clôture en fer. Acculé, l’homme saisit un pistolet de son jean.

Il tire en l’air, puis au sol. Étant inscrit comme tireur sportif, il a le droit de posséder une arme et il sait viser…

« J’ai essayé de sauver ma vie, il était hors de question que je reste là, à me faire lyncher. » a-t-il déclaré, selon le média Mayotte la 1ère.

Par chance, les tirs parviennent à mettre en fuite les 15 à 20 agresseurs.

Choqué, l’homme enfourche alors sa moto et rentre chez lui.

Sur le chemin, d’ailleurs, il se fera à nouveau (!) attaquer et détrousser par un autre groupe de voyous…

Une soirée dont il aurait pu se passer.

Les 2 blessés ont un profil très particulier…

Le lendemain, dans la presse, Patrick découvre qu’il y aurait 2 blessés parmi les voyous.

Rien de trop grave : une blessure à la fesse et une autre à la main.

D’ailleurs, les deux blessés sont connus de la police. Un d’entre eux est même recherché et inscrit au fichier des personnes dangereuses !

Il a d’ailleurs pris la fuite après son traitement à l’hôpital.

De son côté, l’autre blessé a déclaré qu’il était à « un manzaraka (un mariage traditionnel) quand un blanc en scooter a tiré en roulant »

Il aurait d’ailleurs été touché « à la fesse » selon l’hôpital… mais « à l’épaule » selon lui !

Bref, une des « victimes » ne se souvient pas où elle a été touchée et l’autre a pris la fuite de peur de la police : la situation tourne franchement au ridicule…

Mais, Patrick est un homme honnête qui estime n’avoir rien à se reprocher. 

Il se rend donc tout de même de lui-même à la police. Alors qu’il n’aurait probablement jamais été retrouvé autrement.

Il va amèrement regretter sa décision…

Mis en examen pour tentative d’assassinat

Patrick se rend donc au commissariat de Mamoudzou, le chef-lieu de Mayotte.

Et ce jour-là, à 50 ans, il s’engouffre, sans le savoir, dans un tunnel sans lumière

Lorsque qu’il se dénonce, la police arrête immédiatement Patrick.

Le procureur de Mayotte le place en garde à vue puis le met en examen pour tentative d’assassinat.

C’est le pire crime en droit français et Patrick encourt alors la réclusion criminelle à perpétuité…

On marche sur la tête !!!

On pourrait croire à une erreur, mais il y a pire, Patrick est ensuite placé en détention provisoire ! Pendant plusieurs jours !

Puis, enfin, le tribunal vient tout juste de juger Patrick, finalement poursuivi pour « violences avec arme »…

Le tribunal de Mamoudzou a condamné Patrick à 30 mois de prison, dont 12 ferme. Comment va–il pouvoir faire pour garder son travail ?

Cette décision révulse tout bon sens. Pour être honnête, en écrivant ces lignes, je sens mes doigts se crisper.

Quel choix la Justice laissait-elle à Patrick ? Se laisser tuer ou être jeté en prison ?

Quel choix la Justice vous laisse-t-elle si vous êtes attaqué ?

Mayotte ?

Vous pourriez me dire : « oui mais Mayotte, c’est compliqué, on sait qu’il ne faut pas y prendre de risques…»

Mais je vous répondrais : justement c’est encore pire ! À Mayotte, bien plus qu’en métropole, la légitime défense est fondamentale pour survivre !

Mayotte connaît une situation sécuritaire catastrophique :

– il y a 2 fois plus de vols qu’en métropole

– 4 fois plus de cambriolages

– Et c’est le département français le plus touché en termes d’agressions…

Si la Justice n’accorde pas la légitime défense aux citoyens à Mayotte, elle l’accordera encore moins en métropole !

Vous n’avez pas le droit de vous défendre

Cette décision est loin d’être isolée.

Depuis des années, l’institution judiciaire française persécute les victimes qui ont osé se défendre.

Comme Gilbert Lori, un bijoutier à Lyon, membre du collectif de victimes de l’Institut pour la Justice, qui est accusé d’avoir tiré sur des braqueurs. Il est poursuivi par la Justice depuis 10 ans maintenant et a eu interdiction de quitter le territoire pendant plusieurs années… 

Imaginez : à 64 ans, il n’avait pas le droit de voyager pour profiter de sa retraite !

Comme Jean-Louis Leroux, agriculteur dans la Marne, qui a tiré sur un voleur de carburant en 2020, et qui a été placé plusieurs jours en détention provisoire… Encore aujourd’hui, aux dernières nouvelles, il a interdiction de rentrer chez lui !

Ou comme Monsieur D., un homme de 86 ans, habitant seul dans le Sud de la France, qui a poignardé un cambrioleur de 39 ans pour se défendre, puis qui a été persécuté par la Justice pendant 2 longues années…

Pendant ce temps, il a eu interdiction de vivre chez lui et a dû louer un petit appartement à 100m de chez lui.

La réalité est que la justice française a tellement inversé les rôles de victime et de coupable, qu’elle en arrive systématiquement à des décisions ubuesques.

Pourtant, défendre sa vie est la première des libertés fondamentales !!

Faites-vous entendre… pour une fois !

En France, vous n’êtes plus maître de votre destin : ce sont les malfrats qui vous entourent qui décident si vous vivez ou non.

Et la Justice persiste à se ranger de leur côté.

Si un homme tue un de vos proches (ce qui peut tous nous arriver, comme cela a failli arriver à Patrick), vous pouvez être quasiment certain qu’il passera moins de 15 ans derrière les barreaux.

Cette idée est insupportable. Mais c’est une réalité.

Alors, que faire ?

Vous pouvez vous résigner et abandonner toute résistance ! Je respecte ce choix.

La situation est tellement grave, qu’il pourrait sembler normal de baisser les bras et de faire profil bas.

Mais je vous propose autre chose.

La France a connu des situations plus dramatiques, et elle s’en est toujours sortie.

Je pense à nos ancêtres qui ont survécu à des invasions étrangères ou à des guerres civiles sanglantes.

Aujourd’hui, il est vrai que la Justice française est en complète déconfiture…

Que nos rues sont des coupe-gorges.

Et que la société dans son ensemble est au bord de l’effondrement…

Mais ce n’est pas insurmontable : les Français restent un grand peuple, qui a refusé la soumission tout au long de son histoire.

Nous sommes des millions de Français à en être conscients. Il suffirait d’unir nos forces.

Alors oui, l’espoir existe.

Aujourd’hui vous avez (encore) le pouvoir de changer les choses. Nous devons saisir cette chance.

L’Institut pour la Justice mène le combat depuis 2007. Et c’est grâce à votre soutien que nous avons obtenu des victoires concrètes :

– Plus de 30 amendements parlementaires « IPJ » proposés au Parlement ;

– Le port d’armes pour les policiers en civil et les policiers municipaux, malgré une grande réticence de la classe politique ;

– La fin des réductions automatiques de peines pour les terroristes ;

Et l’Institut pour la Justice a de grands projets.

Notre équipe compte aujourd’hui 5 personnes. Nous souhaitons recruter 2 autres salariés qui seront affectés directement à l’Assemblée nationale et au Sénat, pour multiplier notre impact législatif

Aujourd’hui, l’Institut pour la Justice lance son grand « Référendum pour la Justice 2023 ». Je vous invite personnellement à le remplir dès maintenant, et ce, avec la plus grande attention.

Votre réponse sera analysée et permettra de donner un poids considérable à nos propositions auprès des députés.

Le « Référendum pour la Justice 2023 » constitue notre référence pour l’année à venir. Nous le dégainons auprès de tous les parlementaires.

Il nous permettra de ne pas « tirer à côté » sur un grand nombre de sujets. C’est pour cela que je vous demande de remplir le Référendum pour la Justice 2023 maintenant.

Un immense merci d’avance.

Avec tout mon dévouement,

Axelle Theillier,

Présidente de l’Institut pour la Justice

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