Actualité

5 avril 2023

Un récidiviste connu viole une femme … de 96 ans !

Notre système ne sait pas gérer les fous.

Cher lecteur, 

Je vous pose une question simple :

Est-ce qu’un homme qui a violé une femme mérite d’être en prison ?

Vous aurez peut-être des réponses évidentes à cette question. Mais ce n’est pas le cas de la Justice française.

En France, les délinquants sexuels ou les violeurs ne sont arrêtés qu’après plusieurs infractions graves.

Pourtant, s’ils étaient arrêtés, jugés puis mis en prison, de nombreuses victimes seraient épargnées.

Huguette, 96 ans, n’aurait pas vécu le traumatisme qu’elle a subi. (1)

Elle n’aurait pas vécu le double viol que Walid E., 20 ans, lui a fait subir. 

Quand les médias ont évoqué cette histoire, j’ai juste eu envie de vomir…

Le petit délinquant devient un criminel endurci…

L’histoire est presque devenue classique.

Walid, un jeune homme de 18 ans, enchaîne les méfaits. 

C’est un multi-multi-multi récidiviste : drogue, vol, insultes, intimidations, etc. (2)

Mais les choses sérieuses commencent lorsqu’il rencontre Kellya, une jeune fille mineure en difficulté, qui vit avec sa mère, dans la même résidence que Walid. 

En grande difficulté personnelle, Kellya, 14 ans, s’éprend du fameux Walid.

Mais, très vite, les choses dérapent. Il la fait boire, la drogue et la transforme en esclave sexuelle.

Le deuxième semestre de l’année 2020 est une période faste pour Walid. En plus de maltraiter une jeune mineure en détresse, il enchaîne les mauvais coups :

Juillet 2020 : cambriolage avec des amis d’un des appartements de sa résidence. 

12 septembre 2020 : violent racket d’un jeune « petit Français », avec des complices. La victime est menacée de mort, ainsi que sa famille.

16 septembre 2020 : Walid est arrêté pour cette agression violente. Il est condamné à 12 mois de prison dont 6 avec sursis. 

18 novembre 2020 : Kellya A, alors âgée de 14 ans, est interrogée par la police à la suite d’une rixe dans le quartier. Pour la première fois, elle raconte qu’elle s’est faite battre et violer par Walid E. dans le parking de la résidence à plusieurs reprises. Walid a aussi frappé Kellya pour qu’elle lui donne la carte bancaire de sa mère. Une plainte est déposée par la jeune fille. 

La police sait désormais que cet individu est très dangereux

7 décembre 2020 : Walid est auditionné par la police à cause de l’agression de Kellya, mais il parvient à s’échapper du commissariat. Il saute de la fenêtre du premier étage. Il rentre chez ses parents dans la résidence de Clichy. La police vient le chercher. 

Deux victimes oubliées par la justice 

Pourtant, le témoignage de Kellya n’a pas suffi. Et en février 2021, sa mère apprend que la Justice a classé sa plainte sans suite.

Walid ne sera donc pas poursuivi pour ses mauvais traitements à l’encontre de la jeune fille.

7 mois plus tard, la jeune fille sombre dans l’alcool et le cannabis au point de se retrouver à l’hôpital dans un état très grave.

Sa mère, Laetitia, est persuadée qu’il s’agit d’une réaction aux agressions qu’elle a subies.

Laetitia croise régulièrement Walid, qui est sorti de prison. Ce dernier l’insulte et la menace. 

Et en août 2021, c’est finalement Laetitia, la mère de Kellya, qui porte à nouveau plainte.

La justice réagit… au bout d’un an !

Imaginez un instant la situation. 

Une mère et sa fille sont constamment harcelées par un délinquant visiblement dangereux qui vit à côté d’elles. 

Le fait est connu de tous. Pourtant, ni la justice, ni la police n’interviennent. 

Un an plus tard, la justice répond enfin : elle demande une expertise psychiatrique sur la jeune fille. 

On apprend alors, sans surprise, que la dépression et la toxicomanie de Kellya sont liées aux agressions par Walid. 

Mais le violeur reste complètement libre de ses mouvements et de ses journées !

Le calvaire d’Huguette 

Et dans la nuit du 13 au 14 février 2023, Walid franchit un nouveau palier dans la violence. Il va commettre un crime absolument atroce

Cette nuit-là, il entre dans l’appartement d’Huguette, âgée de 96 ans, et qui habite, elle aussi, dans la même résidence. 

Huguette est malentendante, de faible constitution et connue de tous comme une personne adorable dans le quartier. 

Walid utilise la même technique pour s’immiscer dans son logement que lors de son précédent cambriolage. 

Une fois sur place, il tente d’imposer à la nonagénaire de lui faire une fellation. 

Puis, il la viole deux fois, et la menace de mort pour savoir où se trouvent ses objets de valeur…

Une défaite de la justice et de la société tout entière 

La barbarie de ces actes est indescriptible.

La lâcheté de ce monstre est insupportable.

Mais que dire du dysfonctionnement de la justice ? Dans cette affaire, il est, une fois de plus, injustifiable. 

Notre société, soi-disant « des droits de l’homme », qui fait soi-disant des progrès réguliers dans la défense des droits humains est, en réalité incapable, de protéger ses citoyens contre les délinquants. 

Même lorsque ceux-ci sont identifiés, même lorsque tout semble réuni pour qu’un homme dangereux puisse être mis de côté, il est relâché. 

Trois générations de femmes ont été victimes d’un même criminel en quelques mois.

Les délits de Walid étaient connus de tous.

Son parcours était tout tracé !

Alors, oui, vous trouverez toujours un expert pour vous expliquer que juridiquement, tout cela était logique et que l’on ne pouvait rien faire d’autre. 

Vous trouverez toujours un sociologue pour vous dire que nous vivons dans une société sûre où le nombre d’homicides serait plutôt en train de stagner. (5)

Vous aurez des journalistes qui diront qu’il s’agit d’un fait isolé et que tout va bien, que le vrai problème est le « sentiment d’insécurité ». 

Mais la vérité est que l’on a laissé, des mois durant, un caïd terroriser un immeuble entier sans que personne n’ait été capable de trouver une solution pour le remettre à sa place. 

Résultat : il est allé de plus en plus loin à chaque fois. Il a massacré 3 vies. Il a bouleversé tout un quartier. 

Notre société, notre justice, n’est plus capable de protéger les jeunes filles de 14 ans, ni les mères seules, ni les vieilles dames. 

Dans bien des cas, il suffirait pourtant d’appliquer la loi à l’encontre de ceux qui l’enfreignent, et ce, dès leur premier délit.

Il est temps que cela change, n’en déplaise aux experts qui commentent beaucoup mais n’agissent pas. 

Il est grand temps que la peur change de camp. Vous pouvez compter sur l’Institut pour la Justice pour se battre.

Avec tout mon dévouement, 

Axelle Theillier

Présidente de l’Institut pour la Justice

PS : Si vous n’avez pas signé la grande pétition nationale contre le squat, faites-le maintenant, avant l’examen de la loi au Sénat, en cliquant ici.

Références 

(1) https://www.cnews.fr/videos/faits-divers/2023-03-13/viol-dune-nonagenaire-son-domicile-lagresseur-avait-deja-sevi-dans-le

(2) https://twitter.com/AmauryBucco/status/1635699804700278786?lang=fr

(3) http://actualite-israel.com/huguette-96-ans-cambriolee-et-violee-pendant-2h-le-suspect-walid-856345/

(4) https://actu.orange.fr/societe/videos/clichy-la-garenne-une-femme-de-96-ans-malentendante-a-ete-cambriolee-et-violee-le-suspect-walid-20-ans-etait-deja-connu-pour-agression-sexuelle-sur-mineure-CNT0000020H86R.html

(5) https://www.marianne.net/societe/police-et-justice/homicides-en-france-leur-nombre-a-t-il-vraiment-explose-en-vingt-ans

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