Aujourd’hui, en France, environ 10 000 personnes sont placées « sous surveillance électronique », c’est-à-dire équipées d’un bracelet qui doit théoriquement permettre à l’administration pénitentiaire de savoir où elles se trouvent.
Malheureusement la France a essentiellement recours pour ce faire à une technologie dépassée, qui offre très peu de garanties que la personne porteuse d’un bracelet électronique respectera ses obligations.
Guillaume Gagnier, Responsable du Développement de la société suisse Geosatis Technology, nous explique les perspectives ouvertes par les nouvelles générations de bracelets électroniques, déjà en service un peu partout dans le monde, qui permettent de transformer le placement sous surveillance électronique en une peine enfin efficace, à la fois protectrice pour la société et favorable à la réinsertion du condamné.