C’est devenu un dogme partagé par les hommes politiques de tous bords : les aménagements de peine, et la libération conditionnelle en particulier, constitueraient un outil efficace de lutte contre la récidive.
Or cette idée n’a aucun fondement scientifique. Fondée sur une interprétation hasardeuse de statistiques officielles, elle ne résiste pas à un examen précis de la réalité.
Par conséquent, l’utilité des aménagements de peines en matière de lutte contre la délinquance doit être reconsidérée.