L’administration pénitentiaire fait face à une augmentation tendancielle des détenus violents et dangereux. Cette hausse tendancielle est d’abord la conséquence de l’arrivée en prison de nouveaux types de détenus. Des détenus plus violents, plus impulsifs, plus rétifs à toute discipline que ceux des générations précédentes. Par ailleurs, à ces problèmes liés aux délinquants « ordinaires », sont venus se rajouter depuis quelques années ceux liés au terrorisme islamique et au prosélytisme en prison.
Face à cette problématique, il serait nécessaire de sortir des demi-mesures qui ont prévalu jusqu’alors, de manière à pouvoir développer au grand jour, de manière parfaitement légale et transparente, les outils pénitentiaires dont la France a un besoin criant.
L’alternative à laquelle nous faisons face désormais est soit de laisser la situation continuer à se dégrader dans nos établissements pénitentiaires jusqu’à ce qu’un durcissement général des règles de détention soit imposé à tous les détenus, soit d’isoler complètement les condamnés les plus dangereux et les plus violents dans des unités à sécurité renforcée pour des périodes suffisamment longues.
Le choix ne devrait pas être douteux.