L’efficacité de la sanction en matière de prévention de la délinquance passe par deux canaux principaux : la neutralisation (voir la note « la prison est-elle criminogène ») et la dissuasion.
Personne ne conteste aujourd’hui que la « certitude » de la sanction a un effet préventif important. Plus la probabilité d’être arrêté et condamné augmente, plus la délinquance diminue.
L’effet dissuasif d’une plus grande « sévérité » des sanctions est moins puissant, mais il n’en est pas moins réel, comme en témoignent les études économétriques les plus rigoureuses.
Les peines alternatives à l’incarcération, moins dissuasives, doivent donc être utilisées avec précaution.