Les devoirs des autorités envers une victime de violence ne prennent pas fin avec l’arrestation de l’auteur de ces violences. Ils devraient inclure aussi le fait de rendre à la victime, autant que possible, ce que son agresseur lui a dérobé : sa tranquillité d’esprit.
Et cela passe par le fait de tenir les victimes convenablement informées du déroulement de la procédure pénale, mais aussi du devenir de leur agresseur une fois que celui-ci a été condamné.
La présente note expose les modifications juridiques qui seraient nécessaires pour que la France se dote d’un système moderne d’information post-sentencielle des victimes d’agression, tel qu’il en existe déjà à l’étranger.